TEMOIGNAGE – Eric Larose, géophysicien à l’Isterre de Grenoble, évoque avec émotion sa descente aux côtés d’Evrard dans un des moulins gigantesques du glacier Edward Bailey, à plus de trente mètres de profondeur.
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(Photo Evrard Wendenbaum / Naturevolution)
« On s’est approchés au plus près de la rivière qui s’enfonce dans le glacier, cachée dans une immense fissure : son bruit était alors monstreux. On sentait que tout vibrait… J’ai ressenti la même sensation que lorsque j’ai vu des éruptions volcaniques ».

(Photo Evrard Wendenbaum / Naturevolution)
« L’intérêt scientifique de ces moulins gigantesques est de pouvoir étudier le débit et la façon dont il circule dans le glacier. En général, on l’étudie à l’automne. Mais là, on mesure toute la force de la nature. »
