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Très légère baisse de régime ces deux derniers jours, les organismes ont jusqu’ici bien encaissés les fortes températures et l’humidité ambiante, mais ce matin des demies journées « relâches » sont privilégiées.

Plus de 10 jours ont passés et les petites équipes se font et se défont chaque jour, ce qui nous permet de mieux nous connaitre et de partager savoirs et expériences passées. Savoureux bouillon de talents que ce mélange de scientifiques, explorateurs et équipe de tournage.

La vie du camp s’organise. Comme une famille recomposée, les ainés « guident », les valeurs ajoutées « ajoutent » et des petits groupes s’organisent pour découvrir cette merveilleuse vallée dans laquelle nous sommes nichés.

Aujourd’hui, focus sur l’Anoa, un petit bovidé endémique de l’île de Sulawesi menacé d’extinction, avec Tanguy, et incursion profonde dans le coeur du karst en amont de la rivière qui passe au pied de notre campement.

Cédric est parti tôt ce matin avec masque, palme et bouteille de plongée avec pour objectif d’étudier ces trous bleus qui bordent la falaise et d’en explorer les profondeurs.

5h30, le réveil sonne pour l’ensemble de l’équipe. Un bus scolaire et un chauffeur de l’armée gentiment affrété par Yusni, Nina et Nida, nous attend en bas.

Les discussions se sont prolongées tard dans la nuit de mercredi à jeudi entre Evrard et l’ami de Yusni qui est lui même une relation du pilote de l’hélico…. A 2h30 du matin le deal est presque fait, le prix a baissé,…

Notre premier déjeuner à 10, l’équipe est au 2/3, ça commence à pŕendre forme et le mot départ est sur toutes les lèvres ! Même si nous ne sommes pas tout à fait prêts …

Kendari est la dernière grande ville de notre parcours. C’est donc aussi l’heure de compléter les sacs pourtant déjà bien remplis.

C’est en 4 vagues que nous allons rallier le massif de Matarombeo. La première composée d’Evrard, Olivier, Matthieu, Cédric et moi-même a quitté le sol français ce samedi 4 octobre et git en ce moment même dans l’aérogare 1 de l’aéroport de Jakarta