Au doux réveil sous les chants extraordinaires de milliers d’oiseaux s’ensuit une descente étonnamment calme. Le cours d’eau est nettement moins encaissé, les rapides sont donc beaucoup plus tranquilles et moins nombreux qu’hier.
Tous passent sans portage. Cette partie du parcours au relief nettement plus doux semble plus propice aux grands mammifères. En plus de nombreux oiseaux et reptiles, nous voyons et filmons plusieurs groupes de cochons sauvages. Il parait certain qu’avec un peu temps, des anaos et des cerfs pourraient également être observés dans de tels endroits.
Le soleil tape très fort et ceux qui se sont laissés un peu aller avec les pieds et les cuisses découvertes le regrettent déjà.
Une ou deux résurgences sommairement visitées plus loin, nous installons un camp un peu moins confortable mais toujours agréable quelques mètres au-dessus de l’eau et toujours avec quelques grottes prometteuses alentours. Pendant qu’Olivier, comme chaque jour, organise le camp, récolte le bois, fait chauffer les marmites…, Cédric, Evrard, Luc-Henri et Phil B. partent ainsi les explorer. Bingo! Juste avant le coucher du soleil, des céramiques sont trouvées par Luc-Henri dans un abri sous roche.
L’ambiance au camp est toujours excellente égayée par les pitreries et l’humour décapant des frères Gentil.