Kendari est la dernière grande ville de notre parcours. C’est donc aussi l’heure de compléter les sacs pourtant déjà bien remplis.
La recherche de machettes, fruits secs, gamelles et autres jerricans, réchauds, groupe électrogène, bref tout ce que nous espérions pouvoir trouver ici, remplit nos journées. Heureusement, nous avons été pris en charge dès notre arrivée par Yusni, Nina et Nida. Ces trois jeunes femmes nous guident partout dans la ville et se mettent en quatre pour trouver des solutions à tous nos problèmes. Une vraie bénédiction!
Nina, membre du club de sport outdoor Korpala Unhas de l’université Universitas Hasanuddin de Macassar et ses deux amies, ont répondu présent à l’appel d’Andi Mulatauwe, un contact d’Evrard sur ce projet, contact aussi de presque tous les explorateurs (scientifiques et spéléologues) des karsts indonésiens depuis quelques années. Passionné de spéléologie et de canyoning, ce n’est qu’un mariage qui l’a retenu de participer lui-même à notre mission.
Sachant que nos trois guides féminines ne pourront pas se joindre à nous sur le terrain, Andi a mis sur notre chemin deux autres jeunes indonésiens. Ade et Ambhu nous ont rejoint ce matin depuis Macassar.
Prévenus plus tôt de notre expédition, ils ont eu le temps de faire une petite reconnaissance du côté de Matarombeo la semaine dernière pour annoncer notre venue sur le terrain, ce qui va nous faciliter la vie sur place. Le contact est très bon avec eux comme avec tous les gens que nous côtoyons depuis notre arrivée. Le sourire n’est pas une denrée rare par ici.
Nous sommes fin prêts pour accueillir la deuxième vague de notre équipe demain matin. Composée de deux scientifiques (Tanguy Daufresne et Aurélien Bour) et de trois membres de l’équipe de tournage (Pierre et Philippe Lemarchand ainsi que Yanick Gentil), celle-ci va-t-elle plutôt augmenter le niveau sonore de nos discussions ou la lourdeur de nos blagues? Surement les deux.
En tout cas, l’état d’esprit et l’humour sont là, l’envie aussi.
A demain