RECIT – C’est sur l’une des terminaisons du glacier Apusinikajik que nous nous sommes élancés, mercredi. Piolets en main, crampons solidement chaussés aux pieds, les yeux accrochés aux aiguilles coupantes des montagnes, et l’appréhension, suspendue au vide. Les jours précédents, certains avaient déjà visité les entrailles du glacier, en descendant dans son moulin en rappel, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Là, une palette de couleurs bleutées s’offrait à eux dans cette gorge étroite et humide.
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